Klimaschutz durch Holz der kurzen Wege/fr: Unterschied zwischen den Versionen

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* En outre, les émissions liées à la production propres à chaque entreprise sont très difficiles à déterminer. L'entreprise aurait besoin de sa propre analyse du cycle de vie, qui est très coûteuse à établir et qui désavantagerait donc particulièrement les petites et moyennes entreprises.  
 
* En outre, les émissions liées à la production propres à chaque entreprise sont très difficiles à déterminer. L'entreprise aurait besoin de sa propre analyse du cycle de vie, qui est très coûteuse à établir et qui désavantagerait donc particulièrement les petites et moyennes entreprises.  
  
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* Les coûts de transport ne constituent pas encore en eux-mêmes un mécanisme de contrôle, car ils représentent une très petite partie de la structure globale des coûts.
  
  

Version vom 4. Mai 2020, 14:24 Uhr


Les distances de transport en tant qu'indicateur pour les produits du bois respectueux de l'environnement sur de courtes distances

Le changement climatique est l'un des principaux défis de notre époque. Tous les efforts doivent être faits pour réduire les émissions de gaz à effet de serre si l'on veut éviter de graves dommages économiques. Le bois, en tant que matière première renouvelable, offre une contribution importante dans ce sens, mais le bilan de CO2 réel jusqu'à l'utilisation finale est décisif. Ici, l'effet de stockage ne doit pas être annulé par les émissions élevées de l'autre côté.


Il existe essentiellement deux possibilités pour rendre les produits du bois plus respectueux du climat :

-> CO2-Optimisation de la technologie de production dans l'industrie du bois (phase A3 du cycle de vie)

-> CO2-Réduction par la diminution des volumes de transport inutiles et improductifs. (phase A2 et A4 du cycle de vie).


La réduction du volume de transport est le levier le plus important et le point de départ le plus efficace.


I. Les transports ont un impact environnemental considérable au niveau national, européen et mondial, et cet impact ne cesse de croître :

  • En termes mondiaux, les transports sont le troisième plus grand contributeur au changement climatique.
  • Le secteur des transports est le seul secteur de l'UE qui, malgré tous les efforts déployés pour réduire les émissions de CO2, tels que les biocarburants, la norme EURO et l'e-mobilité, ne montre pas de réduction mais au contraire une augmentation. Cela est principalement dû aux effets de rebond, c'est-à-dire qu'un processus ou un produit plus efficace est utilisé de manière d'autant plus intensive.
  • Les émissions du transport de marchandises ont augmenté au cours des dernières décennies et continueront à augmenter.
  • La place des camions (transport routier) a fortement augmenté au cours des dernières décennies et restera inchangée.


II. le transport est le principal facteur influençant l'équilibre environnemental :

  • Les fluctuations ou les écarts des différentes entreprises de l'industrie du bois en ce qui concerne les émissions liées à la production autour de la moyenne de l'industrie sont comparativement faibles et se situent en moyenne à environ 25 % (étude de l'Institut Thuenen 2012). Cela signifie que la différenciation entre les différents fournisseurs et donc le potentiel de réduction est comparativement faible.
Abb. 1: Schwankung der Emissionen bei unterschiedlichen Prozessen, Abb. HOLZ VON HIER
  • Les fluctuations des distances de transport dans l'approvisionnement en matières premières et le flux de marchandises tout au long de la chaîne de transformation peuvent toutefois atteindre plusieurs centaines de pour cent, comme l'illustre la figure 1. Cela signifie que des produits du bois par ailleurs identiques diffèrent beaucoup plus en termes de bilan de CO2 que, par exemple, par leur production.
Abb. 2: Einfluss der Transportentfernung auf die CO2-Bilanz, Abb. HOLZ VON HIER
  • En outre, les émissions liées au transport peuvent être plusieurs fois supérieures au total des parts restantes, comme l'illustre la figure 2 en utilisant un exemple pratique réel d'origine du bois rond dans le bois de construction en Allemagne.
  • La part des transports dans le bilan total augmente même en raison de l'amélioration continue des impacts environnementaux liés à la production (qui ne sont pas occasionnés par des motifs écologiques mais par des économies de coûts).


III. Le transport est le levier de contrôle le plus facile et le plus efficace à changer à court terme :

  • La modification du flux de marchandises tout au long de la chaîne de transformation est le facteur d'influence le plus souple et le plus rapide sur les émissions. C'est donc non seulement le facteur le plus important, mais aussi le plus rapide. Une impulsion de la demande peut déjà avoir un effet sur un seul lot de livraison, car si l'obligation correspondante de fournir des preuves est remplie, un changement dans l'approvisionnement et donc une économie directe de CO2 peuvent être réalisés immédiatement. En revanche, la technologie de production n'est pas modifiée en raison des impulsions de la demande individuelle.
  • Un changement de technologie de production visant à réduire les émissions de CO2 est aussi généralement associé à des investissements extraordinairement élevés, qu'une entreprise ne fera pas facilement si la stimulation est faible.
  • En outre, les émissions liées à la production propres à chaque entreprise sont très difficiles à déterminer. L'entreprise aurait besoin de sa propre analyse du cycle de vie, qui est très coûteuse à établir et qui désavantagerait donc particulièrement les petites et moyennes entreprises.
  • Les coûts de transport ne constituent pas encore en eux-mêmes un mécanisme de contrôle, car ils représentent une très petite partie de la structure globale des coûts.


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